[PUBLICATION] MUSE LANCE LA 2ÈME REVUE SUR L’ANIMATION DE RÉSEAU SPÉCIALE AUTOMOBILE
Découvrez la deuxième version sectorielle de la revue Muse dédiée...
En 2019, le marché français de l’automobile est « stable ». Toutefois, certains événements perturbent ce secteur (nouvelles normes d’émission de C02, d’homologation des véhicules en Europe etc.) et le fragilisent. Dans cet article, nous avons souhaité vous donner une vue d’ensemble de ce marché et de ses acteurs afin d’en comprendre les enjeux. Décryptage.
La filière automobile est composée de nombreux acteurs qui interviennent à chaque étape de la chaîne de valeurs :
Il existe de très nombreuses marques automobiles qui sont très souvent regroupées dans différentes familles (PSA, Renault, BMW etc.). Les constructeurs, pour être présents sur de nombreux marchés, et dans un contexte de forte concurrence, se sont rapprochés. Parmi ces opérations, on peut citer les alliances Renault/Nissan, Fiat/General Motors ou encore Daimler-Chrysler. Ces regroupements ont permis aux constructeurs d’être en position de force par rapport à leurs fournisseurs.
Au début des années 90, les équipementiers automobiles bénéficiaient d’une position dominante face aux constructeurs car le marché automobile était relativement éclaté et les producteurs de pièces détachées conservaient une certaine liberté sur leurs prix. Le mouvement de regroupement des constructeurs a inversé la tendance.
Les constructeurs ont fini par abandonner le métier d’assembleur et sont devenus des concepteurs de voitures. Résultats : une part de plus en plus importante des dépenses de R&D et d’étude ont été transférées aux équipementiers qui développent désormais des modules complets et bien souvent à leurs frais.
Les constructeurs automobiles ne vendent pas eux-mêmes leurs voitures mais contrôlent, en partie, la distribution. On parle donc de distribution organisée ou distribution sélective puisqu’en pratique, les constructeurs peuvent sélectionner les concessionnaires qu’ils veulent par le biais de contraintes.
La distribution des voitures est souvent complémentaire à l’activité de réparation. Les deux sont généralement regroupées aux mêmes endroits. Les points de vente et de réparation sont organisés en 3 réseaux : R1, R2 et R3.
Le réseau primaire (R1) correspond aux succursales des constructeurs, aux concessionnaires (indépendants). Leurs principaux métiers sont la vente de véhicules neufs (VN), de véhicules d’occasion (VO), la vente de pièces de rechange (PR) et la réparation avec des services associés (financement, locations…). Hormis les succursales, seuls les concessionnaires ont le droit d’acheter des véhicules directement aux constructeurs.
Le réseau secondaire (R2) s’organise autour des agents de marques qui sont liés à un concessionnaire et auprès de qui ils se fournissent (ils n’achètent pas directement aux constructeurs).
Les Mécaniciens Réparateurs automobiles (MRA) dédiés principalement à la réparation des véhicules et la vente de véhicules d’occasions. Ils se fournissent auprès des réseaux primaires et secondaires.
D’autres spécialistes de l’automobile viennent compléter ce schéma. D’une part les distributeurs hors réseau tels que les mandataires (qui achètent pour le nom d’autrui) ou les revendeurs non agréés (qui achètent des véhicules en leur nom et les revendent, sans être attachés à une marque).
L’entretien-réparation de véhicules et la distribution de détail d’équipements automobiles se répartissent entre quatre grandes catégories d’opérateurs :
Les acheteurs de voiture neuve manifestent de plus en plus d’intérêt pour les véhicules dits propres. L’intérêt croissant pour les technologies alternatives, notamment pour les véhicules électriques, affecte la chaîne de valeur de l’industrie automobile dans sa globalité et crée de nouvelles tendances de mobilité impliquant des parties prenantes non automobiles.
Les constructeurs automobiles incluent désormais dans leur gamme des véhicules alternatifs, parmi lesquels des véhicules hybrides et des véhicules électriques, tandis que les nouveaux entrants sur le marché tirent parti de l’évolution des facteurs de mobilité pour accéder au secteur de l’industrie automobile.
Si aujourd’hui l’automobile reste le principal objet de désir des populations dans les pays émergents, la situation évolue en Europe, au Japon et aux Etats-Unis : posséder une automobile semble devenir moins important que le moyen de locomotion qu’elle représente. Plus largement, son utilisation décroit de manière constante en faveur de modes de transports doux, collectifs ou partagés (vélos en accès libre, auto-partage, covoiturage…).
Les locations avec option d’achat ou longue durée ont le vent en poupe. Et si le crédit classique demeure leader en matière de financement lorsqu’on s’offre une voiture neuve, les locations longue durée (LDD) ou avec option d’achat (LOA) présentent de plus en plus d’intérêt pour les acheteurs. La naissance et la mise en avant par les constructeurs dans de nombreuses publicités de formules plus attractives, combinées à un sentiment de possession devenu moins important aux yeux de certaines franges de la population, assurent d’ores et déjà un succès grandissant de ces nouvelles manières de consommer de l’automobile
La transformation digitale est à la fois source de menaces et d’opportunités pour les acteurs de l’après-vente. Dans la vente de pièces, la montée en puissance de pure players comme Oscaro, Allopneus ou Autodoca précipité l’adoption d’un modèle omnicanal par les centres auto, tout en attirant l’attention des négociants et des géants du e-commerce. Dans l’entretien-réparation, les acteurs historiques doivent renforcer leurs services (prise de rendez- vous, devis en ligne) et la visibilité de leurs enseignes face à la place croissante des plateformes de référencement et d’intermédiation (Allogarage, Autobutler, Autogriff) qui menacent d’affaiblir le lien direct entre les réparateurs et leurs clients.
Notre connaissance du marché de l’automobile nous permet d’appréhender avec vous ces nouveaux enjeux. En effet, nous sommes capables de vous accompagner sur vos problématiques :
>> Pour aller plus loin, téléchargez notre revue sur l’animation de réseau B2B spéciale Auto :
Cyrille est Directeur du Développement chez Muse.
J’aime ! Rencontrer les gens et établir des relations sur le long terme, créer du business et me mettre à jour quotidiennement sur les nouvelles technologies et les concepts marketing de demain.