Interview fournisseur | RENCONTRE AVEC JEAN-Pierre LAHERRE, DIRECTEUR GÉNÉRAL D’URSA FRANCE
Afin de maximiser les chances que ses distributeurs préfèrent ses...
Parce que leurs meubles sont beaux, parce que leurs collections sont uniques ou tout simplement parce que leur optimisme est contagieux, nous avons souhaité vous faire découvrir Hartô, une marque d’éditeur de mobilier, dont vous risquez très vite de devenir fan. Rencontre avec Amandine Merle, co-fondatrice de la marque.
A.M. Nous sommes un éditeur de mobilier, un métier peu connu mais qui a réellement émergé au cours de ces cinq dernières années sur le marché français. Notre rôle est de faire le pont entre d’un côté le designer, le créatif et de l’autre la clientèle.
A.M. Nous nous inscrivons dans un style résolument scandinave mais en apportant plusieurs touches de couleur. Un style scandinave plus frais, plus peps. Dès le départ, nous voulions du mobilier heureux, joyeux… ce sont vraiment les mots clés qui caractérisent notre ligne éditoriale. Nous sommes parfois un peu pris en étau entre la volonté d’être créatif, différenciant et la volonté d’être utile. Parce que trop utile n’est pas notre rôle, certaines
marques le font très bien à des prix qui défient toute concurrence tandis que les clients achetant du mobilier d’éditeur, recherchent certes de l’utile mais aussi de l’esthétisme, du beau. Bref un coup de coeur !
A.M. Cela est venu naturellement, parce qu’au début l’un de nos designers avait baptisé sa pièce du nom de « Josette » et nous avons ensuite tiré le fil pour l’ensemble de la collection. Ces prénoms retranscrivent bien d’ailleurs la philosophie d’Hartô, la bonhomie que nous souhaitions donner à nos pièces, tout en facilitant l’appropriation par chacun. Même nos clients disent souvent « j’aimerais acheter un Gaston » et cela crée une certaine proximité, un attachement… envers nos produits.
A.M. Il existe deux types de collaboration avec nos designers. La première, plus rare, est un projet qui nous est envoyé spontanément et qui nous plaît. Il s’intègre alors parfaitement à notre collection. A l’inverse, le deuxième cas de figure va consister à rédiger un brief. Nous allons voir un designer avec lequel nous aimerions travailler et nous lui décrivons de façon très précise nos besoins en termes de typologie, d’usage, de ligne éditoriale…
A.M. Nous avons une stratégie de distribution avec plusieurs canaux : des revendeurs physiques, web, notre propre site qui joue aussi le rôle de revendeur digital et depuis peu, nous avons notre showroom à Paris où nous invitons nos clients professionnels. Nous avons donc plusieurs canaux de distribution sur lesquels nous pouvons jouer et c’était notre volonté d’offrir plusieurs expériences, en faisant en sorte que le client final puisse nous trouver plus facilement et choisir son canal d’achat en cohérence avec le positionnement de la marque.
A.M. Je pense que nous avons bien réussi à véhiculer cette idée de bonne humeur, de gaieté et quelque part de modestie parce que jouer avec des couleurs aussi vives ne fait pas du tout partie des codes du haut de gamme et du luxe. Cela montre que nous sommes libres en terme de créativité, tout en restant accessibles.
A.M. Il existe plusieurs parties sur lesquelles je prends du plaisir et avec le temps, elles changent un peu… mais celle où je ne me lasse vraiment pas c’est la partie fabrication. Chez Hartô, nous avons un partenariat très fort avec un fabricant qui réalise la majorité de nos productions et c’est devenu un partenaire de tous les jours. Le fait de pouvoir échanger quotidiennement sur nos prototypes en cours, sur l’évolution ou l’amélioration d’une pièce, et de voir un meuble prendre vie… c’est vraiment la partie la plus excitante pour moi !
A.M. Actuellement, nous sortons des nouveaux produits tous les 6 mois et sommes en train de réfléchir à des lancements plus réguliers tout au long de l’année. Le showroom a été aussi un gros projet pour nous. L’ouverture datant du mois de mars, nous exploitons beaucoup ce lieu, avec de nombreux projets sympas pour le faire vivre et lui donner une réelle dynamique. En parallèle, nous sommes aussi sur un projet de collection adaptée au travail. Cette offre s’adresse à une cible plutôt jeune, agile qui souhaite quelque chose de moins stricte que du mobilier de bureau traditionnel.
A.M. Mon dernier achat est un fauteuil Red Edition jaune mimosa. Ils ont ce style scandinave des années 50’s qu’on retrouve aussi chez Hartô. J’ai également acheté des chaises à barreaux sur le Bon Coin que j’ai repeintes moi-même et j’en suis assez fière [Rires.].