Pourquoi vos commerciaux chercheraient-ils à dépasser leurs objectifs ?
La rentrée approche à grand pas ! C’est le moment...
50 milliards… c’est le nombre d’objets connectés qui seront potentiellement comptabilisés en 2020. Un chiffre monstre, qui annonce bel et bien la tendance : les objets connectés s’immiscent dans notre quotidien, et ce dans tous les univers de consommation. Véritable révolution pour certains, effet de mode pour d’autres, ce qui est sûr c’est que ces objets ne laissent personne indifférent…
Imaginez… Il est 7h05, votre réveil sonne et vous êtes en pleine forme, le sourire aux lèvres… comme tous les matins depuis plusieurs jours d’ailleurs. En fait, votre capteur de sommeil a détecté le moment idéal où il fallait vous réveiller, en glissant en guise de sonnerie, la musique qui s’adapterait le mieux à votre humeur. Une fois les yeux bien ouverts, votre smartphone vous aura désigné la tenue la plus appropriée pour cette journée. Appropriée parce que ce choix découlera de la météo du jour, de votre agenda (réunion avec le boss ?) et même de votre armoire ou plutôt ce qu’il vous reste en stock. En vous dirigeant dans la cuisine, votre cafetière, connectée elle aussi, vous aura préparé le café parfait ; et au moment de le boire, elle vous rappellera de commander des dosettes via la commande vocale intégrée. Votre voiture intelligente passera ensuite vous prendre au bon moment parce que reliée à Google Maps, elle saura de façon très précise le temps de circulation nécessaire.
Moins d’une heure s’est passée entre tous ces événements et vous avez sûrement eu l’impression d’être plongé(e) dans un livre de science-fiction ? Pourtant cette scène n’est pas si éloignée de notre réalité…
Si leur utilisation reste restreinte, la majorité des produits connectés cités ci-contre existent déjà. Expresso connecté Prodigio de Krups, capteur de sommeil Aura de Withings, voiture intelligente chez Tesla, puces capteurs RFID pour la gestion des stocks, retargeting publicitaire, technologie de commande vocale chez Amazon etc. Tous ces objets sont ou seront très prochainement commercialisés à grande échelle. « On sait que l’avenir est sur cette catégorie de produits », souligne Charlotte Peltier, responsable du secteur objets connectés à la FNAC.
L’enseigne a créé un espace dédié dans ses points de vente et lancé il y a plusieurs mois le premier magasin « Fnac Connect ». A contrario, chez Darty, les objets connectés sont des produits comme les autres et donc directement intégrés dans chaque gamme. Il existe de véritables progrès technologiques qui réinventent nos usages et facilitent notre quotidien.
Mais quelle que soit la stratégie déployée, tous les géants du secteur tentent de se faire une place sur ce marché prometteur qui récolte les bénéfices de la démocratisation du smartphone et de la généralisation de la connectivité. Selon Cisco, leader mondial des technologies de l’information, 50 milliards d’objets seront connectés d’ici 4 ans, avec une moyenne de 50 objets par famille. Quant au cabinet d’étude IDC, il estime à 1,700 milliard de dollars le marché de l’Internet des objets en 2020 ! Des chiffres conséquents pour un public encore frileux… Après tout, qui d’entre vous possède des objets connectés (hormis son bracelet ou sa montre) et surtout qui sait s’en servir à bon escient.
Dans sa dernière enquête sur “Les Français et les objets connectés”, l’institut Opinion Way dévoile la faible adhésion des consommateurs. Seuls 35 % des Français disent détenir au moins un objet connecté et ils sont plus de la moitié à affirmer mal les connaître ! « Une des raisons pour laquelle les français ne sont pas si à l’aise que cela avec ces objets, c’est qu’il n’y a pas encore un usage qui y est associé. (…) Ils les voient souvent comme des futilités un peu chères, dont ils vont assez vite se séparer », décrypte le Directeur Adjoint d’Opinion Way.
Pourtant, au-delà de ces exemples, il existe de véritables progrès technologiques qui réinventent ou améliorent nos usages et facilitent notre quotidien. C’est le cas par exemple de la société d’assurance américaine Jiff qui a lancé une plateforme connectée pour inciter les salariés en entreprise à réduire leurs frais. A chaque « bon comportement », les assurés sont gratifiés de points leur permettant de réduire le coût de leur assurance santé. Autre exemple, la SNCF qui réfléchit actuellement à un projet d’étiquette connectée qui préviendrait le voyageur à chaque fois que son bagage s’éloigne de lui sans raison. Tesla, quant à lui, propose déjà un service de maintenance préventive qui permet à chaque véhicule de la marque ayant besoin d’une réparation, de déclencher automatiquement une notification proposant à son conducteur de l’emmener dans un centre Tesla.
Masque Neuroon, capteur de sommeil Aura ou encore Dodow, pas de doute, les nouveaux marchands de sable sont aujourd’hui 2.0. Gérer son stock de capsules, programmer un café ou prendre soin de sa machine, tout est désormais possible directement depuis son smartphone. A l’horizon 2021, 90 % des anciens compteurs devraient être remplacés par des compteurs intelligents Linky.
Conjointement à l’optimisation du parcours et de l’expérience utilisateur, les objets connectés peuvent aussi nous aider à développer nos compétences comme les raquettes de tennis connectées Babolat ou l’apprentissage immersif grâce à la réalité virtuelle. Ou encore contribuer à améliorer nos habitudes, comme en témoignent les compteurs intelligents développés par ERDF ou GRDF. Basés sur la consommation des usagers en temps réel, ces appareils permettent de réaliser de considérables économies d’énergies. « A l’avenir, les fournisseurs de services (assureurs, distributeurs d’énergie…) devront étendre leur business model vers les équipements en amont. Inversement, les fabricants de matériel devront élargir le leur aux services grâce aux datas dont ils peuvent bénéficier. Les chaînes de valeur des entreprises vont donc être profondément modifiées » souligne Ghislain de Pierrefeu, senior manager au sein du cabinet Solucom.
Même sur le marché très réglementé de la santé, les objets connectés se démocratisent, constituant de formidables outils de prévention et de diagnostic. Si cela a commencé avec les bracelets connectés permettant de suivre son activité, ils vont désormais beaucoup plus loin. Tensiomètre, patch pour géolocaliser les patients souffrant de dépendance type Alzheimer, thérapie immersive pour soigner les phobies, pilule pour prévenir les infections post-opératoires…
Google serait même en train de travailler sur des lentilles de contact permettant aux diabétiques de surveiller leur taux de glycémie. Véritable bouleversement d’usages, ces objets sont de plus en plus plébiscités notamment chez les personnes atteintes de maladies chroniques qui y voient un moyen d’améliorer leur santé.
Le marché des objets connectés est en pleine expansion et investit de nombreux champs de notre quotidien. Il fait toutefois encore face à de nombreux freins pour délivrer la meilleure expérience client…
>> Rendez-vous le mois prochain ou inscrivez-vous à notre newsletter pour découvrir la deuxième partie de ce dossier spécial Objets Connectés.
Retrouvez également le dossier complet dans le dernier numéro de notre magazine Transat.